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CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino

Diccionario de Romance a Mexicano

1765

 

 

saisie : Danièle Babout

mise en forme : Sybille de Pury

programmation : Marc Thouvenot

 

Le Diccionario de Romance a Mexicano, dit aussi Vocabulario, est tiré de l’Arte Mexicana de Cortés y Zedeño.

L’ouvrage réalisé à Guadalajara, a été publié à Puebla en 1765, à l’imprimerie du Colegio Real de San Ignacio. Il faut attendre 1967 pour qu’apparaisse une édition en fac-simile, à Guadalajara. A noter aussi, une édition en facsimile récente sous forme numérisée dans la collection Clásicos Tavera.

Cortés y Zedeño appartenait au clergé séculier et fut curé dans la région de Guadalajara, zone d’évangélisation franciscaine. Il enseigna le nahuatl au Séminaire, où une chaire de nahuatl avait été créée dès 1583. Rosa Yañez Rosales (2004) a découvert qu’il était d’origine nahuatl, natif de Tlajomulco et frère du cacique de ce village qui finança ses études.

Les sources

On ne sait pas exactement à quels ouvrages Cortés y Zedeño eut accès en réalisant son travail. Bien que le dictionnaire de Molina ait été de consultation incontournable pour les évangélisateurs, l’auteur ne s’en inspire absolument pas en composant son Diccionario de Romance a Mexicano (dont le titre semble plutôt renvoyer au dictionnaire de Nebrija : Vocabulario de romance en latín).

Dans l’introduction à son Arte Mexicana, Cortés y Zedeño suit à la lettre celle de son prédecesseur, Juan Guerra (Arte de la lengua mexicana según la acostumbran hablar los indios en todo el obispado de Guadalaxara, 1692). Mais, alors que Guerra présente la variante de Guadalajara comme ‘différente’ de la langue classique (muy diferente, q[ue] la mera Mexicana), Cortés y Zedeño la qualifie de ‘viciée’ (muy viciado, y no con aquella puridad, que conserva aun en algunos lugares vecinos à Mexico). Il expose ainsi les effets du contact avec l’espagnol : …han ido aprendiendo varias palabras Castellanas; de que resulta, que su Idioma esté ya muy adulterado, juntandose muchas veces en sus periodos, palabras Mexicanas con Castellanas, ô mexicanizandose las Castellanas, al modo, que se han castellanizado algunas Mexicanas. Il n’hésite pas à insérer dans son Vocabulario de nombreux emprunts (730 mots dont le radical est espagnol) ou des expressions calquées de l’espagnol (116 expressions contenant la conjonction de) qui devaient correspondre à l’usage courant dans sa langue maternelle à l’époque.

Les deux hommes n’utilisent pas la même orthographe. Pourtant, dans son introduction, Cortés y Zedeño reprend quasi à la lettre un passage de Guerra concernant la transcription d’un phonème qui se réalise /tz/ dans la langue classique mais se réduit à /z/ dans la variante. Guerra établit un parrallèle entre l’évolution de /tz/ dans la variante et celle du /tl/ :

« Tiene este Idioma tres pronunciaciones algo dificultosas para los que empiessan […] La una es de T. y Z. […] que se ponen juntas ; pero de las dos, sólo la Z. se pronuncia como letra […] Algunos no suelen usar en estas partes de la T. ni en lo escrito, ni en lo pronunciado […] por corruptela del Idioma. La otra pronunciacion es de la T. y de la L […] lo que se debe observar es pronunciar la L. como letra, no la T. »

Guerra normalise alors sa transcription : dans la liste de mots qu’il introduit à la fin de son Arte, il orthographie <tl> un phonème dont il dit qu’il doit se prononcer [l], et <tz>, un phonème dont il dit qu’il doit se prononcer [s]. Si on suit à la lettre ses recommandations de lecture, on peut alors penser que le mot qu’il écrit <tlacatl> (Tlacatl. Hombre, o gente, o persona) devait se prononcer [lacal]. Cette normalisation géne l’accés aux données de l’époque. Seules de rares variantes (Colima) attestent, en effet, aujourd’hui de l’évolution /tl/ ® /l/ dans tous les contextes. Plus fréquemment, /tl/ s’est réduit à /t/ dans les dialectes de la même zone, sauf en finale où on trouve la variation idiolectale /t/ ou /l/. Or c’est bien cette deuxième réalisation qui est décrite par Cortés y Zedeño. Bien que ce dernier reprenne à la lettre les phrases introductives de Guerra (La segunda pronunciacion es de T. y L. […] y la T. es la que hiere, y la L. es la que se pronuncia.), il orthographie <t> ce que Guerra orthographie <tl> (par exemple : Gente. Tacat). Il arrive que Cortés y Zedeño note l’existence de la variante en <l> (par exemple : Agua. At, vel Al). Comme le remarque Una Canger (1995), « Es interesante que Cortés y Zedeño pone dos variantes, t y l por el tl del Valle de México; es precísamente lo que tenemos hoy en los dialectos occidentales: en Michoacán y en el Norte de Guerrero tienen l correspondiendo al tl del clásico, y en Nayarit y Durango tienen t. Pero parece ser una observación tocante a todo el obispado, porque en sus ejemplos, en las palabras de su diccionario y en los textos del confesionario encontramos sólo t en lugar del tl del náhuatl clásico. »

Intégration des données au G.D.N

Danièle Babout a réalisé la saisie de l’ouvrage à l’identique, en l’organisant en colonnes de façon à en permettre un traitement informatique ultérieur. La numérotation des pages est reproduite, ainsi que l’organisation de l’original en trois colonnes (marquées A, B et C).

L’intégration du Vocabulario de Cortés y Zedeño au G.D.N. a demandé de réaliser différentes opérations qui seront détaillées à la suite :

·     Mise en forme du dictionnaire

·     Normalisation de l’orthographe

·     Intervention lexicographique

·     Traitement des traits dialectaux

Le plus grand soin a été apporté pour rendre dans toute la mesure du possible les traitements automatiques, traitements pour lesquels des programmes spécifiques ont du être écrits par Marc Thouvenot.

Mise en forme du dictionnaire

Transformation d’un dictionnaire Español-Náhuatl en un dictionnaire Náhuatl-Español

Cortés y Zedeño a conçu son Vocabulario à partir d’un dictionnaire espagnol traduit en nahuatl. Cet ordre a été inversé par programme, par exemple :

Abeja. Ezat

est transformé en :

Ezat. Abeja.

Traitement des entrées qui contiennent des synonymes

Il est très fréquent qu’à une entrée en espagnol correspondent plusieurs traductions en nahuatl dans l’original. L’auteur fait précéder le synonyme d’une indication : soit I. (pour Idem), soit vel, soit une simple virgule. Un programme spécifique a permis d’isoler les mots dans les suites synonymiques et de leur associer en traduction l’entrée espagnole qui leur correspondait dans l’original. Par exemple, la suite

Fuentes para lavar manos. Apazte, xicali, texpatat.

est transformé en :

Apazte. Fuentes para lavar manos.

xicali. Fuentes para lavar manos.

texpatat. Fuentes para lavar manos.

et

Azepillar, alisar. Pezhuia, vel peztia

est transformé en :

Pezhuia. Azepillar, alisar

peztia. Azepillar, alisar

Traitement des expressions complexes et des fragments d’énoncés

Les mots qui apparaissaient dans des expressions complexes ou des fragments d’énoncés ont été extraits et réinsérés dans le GDN par programme. Ils apparaissent suivis du signe +[1]. Ainsi, ‘tonalli +’ renvoie aux entrées :

Assolear, sacar al Sol. Temaca Tonali.

Dos dias. Ome tonalme.

Jornada, camino de un dia. Necnemilizti de çe tonali.

Rayar el Sol. quiza tonali.

Cuatro dias. Nahui tonalme.

Eclypse de Sol, o Luna. Miquia tonali.

Rayar el Sol. Panquiza Tonali.

Dia de trabajo. Tonali de tequipanolizti.

Jornal, precio de trabajo de un dia. Taxtahuiliz de çe tonali.

Martes dia. Martes tonali.

Dia del Baptismo. Tonali de taquatilizti.

Dia de hacer algo. Tonali de ticchihuazque teno.

etc.

N.B. L’introduction de ces mots en entrée principale pose parfois des problèmes de découpage lexicographique que le programme n’est pas à même de régler. On trouve ainsi quelques verbes conjugués (par exemple, maxixalo, forme passive réfléchie extraite de Campic maxixalo. orina.). Du fait de leur très faible nombre, ces entrées ont été laissées sous leur forme originale.

Traitement des emprunts

Les emprunts ont été repérés et marqués manuellement afin que ne le programme évite de leur appliquer les règles de normalisation orthographique établies pour le nahuatl.

Normalisation de l’orthographe

Jusqu’au XVIII siècle l’orthographe est instable et ses normes évoluent. Ne pas la normaliser aurait abouti à l'impossibilité de comparer les dictionnaires. Il s'agit là d'un point fondamental.

La normalisation orthographique a pour effet de faciliter la lecture. Grand nombre des changements proposés dans la forme normalisée correspondent aux usages actuels.

La normalisation orthographique n’empêche pas d’avoir accès à la forme de l’original, dite ‘paléographie’.

La normalisation orthographique a été effectuée sur le nahuatl et sur l’espagnol.

l’orthographe de Cortés y Zedeño et sa normalisation

Cortés y Zedeño ne reprend pas les choix orthographiques de Guerra. Il s’appuie sur une orthographe plus moderne. La normalisation a été réalisée grâce à des règles de correspondance (du type x = y), contextualisées et ordonnées. On a, par exemple,

§     en contexte initial seulement (ordre 1) :

ia = ya, ie = ye, io = yo

§     en contexte indifférent (ordre 2) :

aia = aya, eia = eya, eio = eyo, aio = ayo, oiu = oyo, iio = iyo

§     en contexte final seulement (ordre 3) :

ayoa = ayohua

·     Normalisation réalisée manuellement

Il n’est pas possible de prédire, et donc de traiter par des règles de correspondance, les prononciations fluctuantes qui donnent lieu à des transcriptions variées. C’est le cas dans les ouvrages en nahuatl des palatales et des dentales que les auteurs confondent parfois.

Il y a peu d’hésitations de ce type dans le dictionnaire de Cortés y Zedeño, si on le compare à d’autres , en particulier à celui de Juan Guerra. On y trouve cependant une dizaine de mots où :

z = x (par exemple, <amozti> pour amoxtli)

x = z (par exemple, <texcatl> pour tezcatl)

La normalisation rétablit amoxtli et tezcatl.

·     Normalisation partiellement généralisable

Certaines règles de normalisation de l’orthographe sont fortement dépendantes du contexte (soit une longue chaîne de caractères, soit une racine lexicale), elles ne sont pas généralisables à l’ensemble des données. C’est le cas, en particulier, du saltillo dont la prononciation était vraisemblablement glottale dans la variante et que Cortés y Zedeño a transcrit par la lettre <c>. L’orthographe normalisée choisie pour le GDN reprend l’orthographe franciscaine qui ne transcrit pas le saltillo. La normalisation a été réalisée sur les suites de syllabes dans le cas du redoublement à valeur itérative (Cortés y Zedeño n’indique pas le redoublement à voyelle longue de la langue classique). On a donc appliqué des règles comme :

cacca = caca

cocco = coco

huachua = huahua

huechue = huehue

huichui = huihui

macma = mama

micmi = mimi

etc.

Dans les autres cas, le <c> transcrivant le saltillo n’est pas différenciable formellement du <c> transcrivant le phonème /k/. Les règles de normalisation ont donc dû être appliquées racine par racine. Ainsi <tazocta> a été normalisé en <tazota>, <pacti> en <pati>... Il est a noter que la transcription par <c> du saltillo provoque une suite particulièrement ambiguë, <chu>, à savoir saltillo+[w], qu’on trouve par exemple dans la racine AHUIA ‘oler’ :

Olor. Achuializti : <achuializti> normalisé en ahuializtli

Canela, especie conocida. Achuiac zopelic chilhui quahuit : <achuiac> normalisé en ahuiac

Olorosa cosa. Achuiac : <achuiac> normalisé en ahuiac

Le son [w], en finale de syllabe (qu’il soit issu de /w/ ou de /kw/) est réalisé en nahuatl comme une labiale aspirée, qui est transcrite par <uh> dans l’orthographe classique. Cortés et Zedeño le transcrit, de la même façon qu’un saltillo, par <c>. La normalisation opérée se voit, par exemple, dans :

chicqui = chiuhqui

cuacnexti = cuauhnexti = cuauhnextli

iocqui = iucqui = iuhqui

mactia = mauhtia

melacca = melauhca

Correction des erreurs typographiques

L’édition du Vocabulario s’est faite à Puebla, selon toute vraisemblance en l’absence de l’auteur à qui il n’a pas été demandé une lecture des épreuves : les erreurs typographiques sont nombreuses. Les corrections ont dû être manuelles, par exemple :

<itlatoa> = <itlacoa>

<pacuiloli> = <tacuiloli> (tlacuilolli)

<ixtac> = <ixcat> (ichcatl)

Intervention lexicographique

Traitement des mots

De nombreux mots ne sont pas séparés par des blancs dans l’original. Les séparations ont été rétablies manuellement sur l’original, entre crochets, quand la forme isolée était attestée soit dans le corps du dictionnaire, soit dans les autres dictionnaires du GDN. Par exemple :

Novicio. Tacat iancuic.

est transformé en :

Renovar. chihua[ ]iancuic.

Traitement des préfixes verbaux

Molina est à l’origine d’une tradition lexicographique qui a été reprise par la plupart des dictionnaires et qu’a conservé le GDN : le verbe est donné en entrée principale et il est suivi par ses préfixes sujet et objet. Cortés y Zedeño, on l’a vu, ne s’inspire pas de Molina. Il présente les verbes à la troisième personne (préfixe sujet à la forme zéro) et accole au verbe les préfixes objets (défini, indéfinis, réfléchi), mais il ne le fait pas régulièrement car :

·     les doublets synonymiques font souvent apparaître les deux formes, par exemple :

Alcanzar. Aczia, vel caczia

Cumplir. Axiltia, caxiltia

·     Le verbe peut aussi apparaître à différentes places dans le corps du dictionnaire, soit avec la forme préfixée, soit sans. Ainsi le verbe elnamiquia est donné :

- quatre fois sans préfixe

Venir a la memoria. Elnamiquia.

Pensar. elnamiquia.

Recordar. elnamiquia.

Reparar, o pensar. elnamiquia.

- trois fois avec le préfixe objet défini

Venir â la memoria. quelnamiquia.

Pensar. Quelnamiquia.

Recordar. Quelnamiquia.

- une fois à la forme réfléchie

Acordarse. Moelnamiquia.

Dans la forme normalisée du GDN, les préfixes des verbes ont été isolés, par exemple :

forme normalisée

préfixes

paléographie

traduction

ilnamiqui

 

Elnamiquia

Venir â la memoria

ilnamiqui

qu

quelnamiquia

Venir â la memoria

ilnamiqui

qu

Quelnamiquia

Pensar

ilnamiqui

 

elnamiquia

Recordar

ilnamiqui

 

elnamiquia

Reparar, o pensar

ilnamiqui

mo

Moelnamiquia

Acordarse

 

Traitement des traits dialectaux

Le GDN se donne pour but de réunir plusieurs dictionnaires, non seulement de la variante classique du nahuatl, mais aussi de différentes variantes régionales et d’époques différentes. Il n’est pas envisageable de normaliser la variation dialectale au niveau morphologique, sauf cas particulier. Cependant, il peut être intéressant, au niveau phonologique, d’effectuer des transformations automatiques qui facilitent la comparaison.

traitement des variantes phonologiques

1.  On a les variantes suivantes :

 

Cortés y Zedeño

dialectes du centre

 

/tl/

/t/

/t/

 

/tz/

/z/

/z/

 

/ch/

/x/

/x/

 

Nous avons effacé ce trait dialectal dans la forme normalisée du GDN, tout en conservant la forme originale dans la colonne Paléographie, par exemple :

queza = quetza

Le traitement de la variante a parfois été réalisé dans un deuxième temps, après la normalisation orthographique, par exemple :

ixtic = iztic = itztic.

2.  Dans la variante, le phonème /e/ est de façon optionnelle sujet à une fermeture en [i]. On trouve ainsi (je souligne) :

Taquali de teotac. Cena, comida â la tarde

Iei tiotac. Tres tardes.

Dans les cas de ce type, <i> a été transformé en <e> dans la forme normalisée, afin de permettre la correspondance :

tiotac = teotac (teotlac)

Normalisation au niveau morphologique

·     la correspondance ia vs. i

L’un des traits morphologiques remarquable du dialecte est la terminaison en ia de nombreux verbes qui se terminent en i[2] dans les autres variantes du nahuatl. Pour permettre la comparaison entre ces formes et celles des autres variantes (que ce soit les dialectes du Centre ou la majeure partie des dialectes périfèriques), il a été choisi de faire correspondre les verbes en ia avec les verbes en i, par exemple :

miquia est normalisé en miqui

necia est normalisé en neci

necnemia est normalisé en nenemi

·     les substantifs à la forme absolue

Les dictionnaires du nahuatl présentent les substantifs sous leur forme absolue, c’est à dire terminés par le préfixe /tl/ ~ /tli/ ~ /li/. Or l’usage (en particulier, les textes du Codex de Florence) montre que ce suffixe n’est pas d’apparition aussi obligatoire que le prétendent les grammaires. Nous avons décidé de ne pas rétablir le suffixe absolu dans la forme. Ainsi, en ce qui concerne le dictionnaire de Cortés y Zedeño, les substantifs terminés en /-iz/ n’ont pas été traités de façon à correspondre avec les entrées des dictionnaires de la langue classique où le même mot apparaît terminé en /iztli/ : le substantif tlachializ qu’on trouve dans l’entrée <Amo[ ]tachializ. Ceguedad> n’est pas normalisé en *tlachializtli, même s’il apparaît ailleurs dans le dictionnaire sous sa forme absolue à l’entrée <Tachializti. Vista>.

·     les substantifs à la forme possessive

Il arrive que le substantif soit donné à la forme possessive. La forme normalisée rétablit l'absolu (même si certains mots n’apparaissent à la forme absolue que dans les dictionnaires). Ainsi :

ipattiuh= patiuhtli

itocauh = tocaitl

références bibliographiques

Canger Una (1995), Artes poco conocidos del náhuatl, La ‘découverte’ des langues et des écritures d’Amérique, Amerindia 19-20, Paris.

CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino (1765), Arte, Vocabulario y Confessionario en el Idioma Mexicano como se usa en el Obispado de Guadalaxara, Puebla de los Angeles, Imprenta del Colegio Real de San Ignacio.

CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino (1967), Arte, Vocabulario y Confessionario en el Idioma Mexicano como se usa en el Obispado de Guadalaxara, Puebla de los Angeles, Imprenta del Colegio Real de San Ignacio, 1765, edición facsímile hecha en Guadalajara, Jalisco, Edmundo Aviña Levy, editor.

CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino (1998), Arte, Vocabulario y Confessionario en el Idioma Mexicano como se usa en el Obispado de Guadalaxara, Clásicos Tavera, Serie IX Fuentes Lingüísticas Indígenas, vol. 8, compilador Ascensión Hernández de León-Portilla, Madrid, Fundación Histórica Tavera, Biblioteca Nacional de España.

GUERRA, fray Juan (1692), Arte de la lengua mexicana según la acostumbran hablar los indios en todo el Obispado de Guadalaxara, parte de Guadiana y del de Mechoacan, en México, por la Viuda de Francisco Rodriguez Lupercio.

GUERRA, fray Juan (1900), Arte de la lengua mexicana que fue usual entre los indios del Obispado de Guadalajara y parte de Durango y Michoacán escrito en 1692 por fray Juan Guerra, prólogo de Alberto Santoscoy, Guadalajara, Ancira y Hno.

MOLINA, fray Alfonso de (1970), Vocabulario en Lengua Castellana y Mexicana y Mexicana y Castellana, estudio preliminar de M. León-Portilla, edición facsímile de la de 1571, México, Editorial Porrúa.

Obras clásicas sobre la lengua náhuatl. Ascensión Hernández de León-Portilla (comp.). Madrid, España: Fundación Histórica Tavera, DIGIBIS, Mapfre Mutualidad, 1998. Colección Clásicos Tavera. Serie IX, Fuentes lingüísticas indígenas; vol. 8

THOUVENOT, Marc (2005), MOLINA 1, in GDN, www.sup-infor.com

Valiñas, Leopoldo (1979) El náhuatl en Jalisco, Colima y Michoacán, Anales de Antropología, México, UNAM.

WIMMER, Alexis (2006), Dictionnaire de la langue nahuatl classique, in GDN, www.sup-infor.com

yáñez rosales, Rosa Herminia (2004), El Vocabulario de Gerónimo Cortéz y  Zedeño: entre Antonio de Nebrija y Alonso de Molina, De historiografía lingüística e historia de las lenguas, I. Guzmán Betancourt, P. Máynez, A. H. de León-Portilla, coordinadores, México, Siglo XXI.

 

 

 

 

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CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino

Diccionario de Romance a Mexicano

1765

 

 

entrada de datos: Danièle Babout

conformación: Sybille de Pury

programación: Marc Thouvenot

traducción de la introducción: Anne Marie Pissavy

 

El Diccionario de Romance a Mexicano, también llamado Vocabulario, está sacado del Arte Mexicana de Cortés y Zedeño.

La obra, realizada en Guadalajara, fue publicada en Puebla, en 1765, en la imprenta del Colegio Real de San Ignacio. Fue preciso esperar 1967 para que se publicara una edición en fac-símile, en Guadalajara. También es de notar, una edición en facsímile reciente, numerizada, en la colecicón Clásicos Tavera.

Cortés y Zedeño pertenecía al clero segular y fue párroco en la región de  Guadalajara, zona de evangelización franciscana. Enseñó el náhuatl en el Seminario. Rosa Yañez Rosales (2004) nota que era de origen náhuatl, oriundo de Tlajomulco y hermano del cacique de este pueblo quien le costeó la carrera.

Las fuentes

No se sabe exactamente a qué libros Cortés y Zedeño tuvo acceso al realizar su labor. A pesar de que el diccionario  de Molina haya sido de consulta imprescindible para los evangelizadores de la época colonial, el autor no se inspiró en él en absoluto al componer su Diccionario de Romance a Mexicano cuyo título parece más bien remitir al diccionario de Nebrija : Vocabulario de romance en latín.

En la introducción a su Arte Mexicana, Cortés y Zedeño sigue al pie de la letra la de su antecesor, Juan Guerra (Arte de la lengua mexicana según la acostumbran hablar los indios en todo el obispado de Guadalaxara, 1692). Pero, mientras Guerra presenta la variante de Guadalajara como ‘diferente’ de la lengua clásica (muy diferente, q[ue] la mera Mexicana), Cortés y Zedeño la califica de ‘viciada’ (muy viciado, y no con aquella puridad, que conserva aun en algunos lugares vecinos à Mexico). Expone así los resultados del contacto con el castellano : …han ido aprendiendo varias palabras Castellanas; de que resulta, que su Idioma esté ya muy adulterado, juntandose muchas veces en sus periodos, palabras Mexicanas con Castellanas, ô mexicanizandose las Castellanas, al modo, que se han castellanizado algunas Mexicanas. No duda en insertar en su Vocabulario numerosas palabras cogidas (730 palabras cuyo radical es castellano) o expresiones calcadas del castellano (por ejemplo, 116 expresiones que contienen la conjunción de) que debían de corresponder al uso corriente en su lengua materna en aquella época.

Los dos hombres no usan la misma ortografía. Sin embargo, en su introducción, Cortés y Zedeño recoge casi literalmente un pasaje de Guerra que se refiere a la transcripción de un fonema que se realiza /tz/ en la lengua clásica  pero se reduce a /z/ en la variante. Guerra establece un paralelo entre la evolución de /tz/ en la variante y la del /tl/ :

« Tiene este Idioma tres pronunciaciones algo dificultosas para los que empiessan […] La una es de T. y Z. […] que se ponen juntas ; pero de las dos, sólo la Z. se pronuncia como letra […] Algunos no suelen usar en estas partes de la T. ni en lo escrito, ni en lo pronunciado […] por corruptela del Idioma. La otra pronunciacion es de la T. y de la L […] lo que se debe observar es pronunciar la L. como letra, no la T. »

Guerra normaliza su transcripción : en la lista de palabras que introduce al final de su Arte, ortografía <tl> un fonema del que dice que debe pronunciarse [l], y <tz>, un fonema del que dice que debe pronunciarse [s]. Si se sigue literalmente sus recomendaciones de lectura, se puede pensar que la palabra que escribe <tlacatl> (Tlacatl. Hombre, o gente, o persona) se deberiá pronunciar [lacal]. Esta normalización entorpece el acceso a los datos de la época. En efecto, sólo unas pocas variantes (Colima) atestiguan, hoy día, la evolución /tl/ ® /l/ en todos los contextos. Más frecuentemente, /tl/ se redujo a /t/ en los dialectos de la misma zona, salvo en posición final donde se encuentra la variación regional /t/ ó /l/.

Esta segunda realización  es la que describe Cortés y Zedeño. A pesar de que  éste recoja literalmente las frases introductivas de Guerra (la segunda pronunciacion es de T. y L. […] y la T. es la que hiere, y la L. es la que se pronuncia.), ortografía  <t> lo que Guerra ortografía <tl> (por ejemplo: Gente. Tacat). A veces Cortés y Zedeño apunta la existencia de una variante en <l> (por ejemplo: Agua. At, vel Al).

Integración de datos al G.D.N.

Danièle Babout realizó la toma de datos del fascículo al pie de la letra organizándola en columnas de manera que fuera posible un tratamiento informático ulterior. Se reproduce la numeración de páginas, así como la organización del original a tres columnas (marcadas A, B y C).

La integración del Vocabulario de Cortés y Zedeño al G.D.N. necesitó la realización de varias operaciones abajo detalladas:

·     Conformación del diccionario

·     Normalización de la ortografía

·     Intervención lexicográfica

·     Tratamiento de los rasgos dialectales

Se aportó el mayor cuidado para volver automáticos los procesamientos en la medida de lo posible, procesamientos para los cuales Marc Thouvenot tuvo que escribir  programas específicos.

Conformación del diccionario

Transformación de un diccionario Castellano-Náhuatl en un dicionario Náhuatl-Castellano

Cortés y Zedeño concibió su Vocabulario a partir de un diccionario castellano traducido al náhuatl. Se invirtió este orden mediante un programa, por ejemplo:

Abeja. Ezat

se transformó en:

Ezat. Abeja.

Tratamiento de las entradas que comportan sinónimos

Es muy frecuente que varias traducciones al náhuatl correspondan a una sola entrada en el original. El autor antepuso al sinónimo una anotación : sea I (por Idem), sea vel , sea una simple coma. Un programa específico permitió aislar las palabras en las series sinonímicas  y asociarles, traducida,  la entrada castellana que les correspondía en el original. Por ejemplo, la secuencia

Fuentes para lavar manos. Apazte, xicali, texpatat.

se transformó en:

Apazte. Fuentes para lavar manos.

xicali. Fuentes para lavar manos.

texpatat. Fuentes para lavar manos.

y

Azepillar, alisar. Pezhuia, vel peztia

se transformó en:

Pezhuia. Azepillar, alisar

peztia. Azepillar, alisar

Tratamiento de expresiones complejas y fragmentos de enunciados

Las palabras que se presentaban en expresiones complejas o fragmentos de enunciados fueron extraídas y reintegradas  en el GDN mediante un programa.  Se presentan seguidas de la señal +’. Así, ‘tonalli +’ remite a las entradas :

Assolear, sacar al Sol. Temaca Tonali.

Dos dias. Ome tonalme.

Jornada, camino de un dia. Necnemilizti de çe tonali.

Rayar el Sol. quiza tonali.

Cuatro dias. Nahui tonalme.

Eclypse de Sol, o Luna. Miquia tonali.

Rayar el Sol. Panquiza Tonali.

Dia de trabajo. Tonali de tequipanolizti.

Jornal, precio de trabajo de un dia. Taxtahuiliz de çe tonali.

Martes dia. Martes tonali.

Dia del Baptismo. Tonali de taquatilizti.

Dia de hacer algo. Tonali de ticchihuazque teno.

etc.

N.B. A veces la introducción de estas palabras en la entrada principal plantea problemas de recorte lexicográfico que el programa no puede resolver. Así se encuentran algunos verbos conjugados (por ejemplo, maxixalo, forma pasiva reflexiva  sacada de Campic maxixalo. orina.). De por su muy bajo número de ocurrencias, se dejaron estas entradas en su forma original.

Tratamiento de las palabras cogidas del castellano

Se han localizado y marcado manualmente las palabras cogidas para que el programa procure no aplicarles las reglas de normalisazión ortográficas establecidas para el náhuatl.

Normalización de la ortografía

Hasta el siglo XVIII, la ortografía resulta inestable y sus normas van evolucionando El no normalizarla habría imposibilitado la correspondencia entre diccionarios. Esto es un punto fundamental.

La normalización ortográfica tiene como objeto facilitar la lectura. Gran parte de los cambios propuestos  en la forma normalizada corresponde a los usos actuales

La normalización ortográfica no impide el acceso a la forma original, calificada de « paleografía »

La normalización ortográfica se hizo sobre el náhuatl y sobre el castellano.

La ortografía de Cortés y Zedeño y su normalisazión

Cortés y Zedeño no recoge las opciones ortográficas de Guerra. Se basa en una ortografía más moderna. Se realizó la normalización mediante reglas de correspondencia (del tipo x=y) contextualizadas y ordenadas. Por ejemplo, tenemos,

·     sólo en contexto inicial : ia = ya, ie = ye, io = yo (reglas de orden 1)

·     en contexto indiferente: aia = aya, eia = eya, eio = eyo, aio = ayo, oiu = oyo, iio = iyo (reglas de orden 2)

·     sólo en contexto final: ia = ya, ie = ye, io = yo (reglas de orden 3)

 

Normalización realizada a mano

No se puede predecir, y en consecuencia tratar mediante reglas de correspondencia, las pronunciaciones fluctuantes que dan lugar a transcripciones variadas. En las obras en náhuatl, es el caso de las palatales y de las dentales a menudo confundidas por los autores.

En el diccionario de Cortés y Zedeño, se dan pocas dudas de este tipo, si se compara con otros, en particular con el de Guerra. Sin embargo se nota una decena de palabras en las que

z = x (<amozti> pour amoxtli...)

x = z (<texcatl> pour tezcatl...)

La normalización restablece amoxtli et tezcatl.

Normalización parcialmente generalizable

Ciertas reglas de normalización de la ortografía están fuertemente relacionadas con el contexto (sea una larga cadena de carácteres, sea una raíz lexical) y no se pueden generalizar al conjunto de los datos. Es el caso, en particular, del saltillo cuya pronunciación era probablemente glotal en la variante y que Cortés y Zedeño transcribió por la letra <c>. La ortografía normalizada escogida para el GDN recoge la ortografía franciscana que no transcribe el saltillo. La normalización se realizó en las secuencias silábicas en el caso del redoble con valor iterativo (Cortés y Zedeño no indica el redoble con vocal larga de la lengua clásica). En consecuencia se aplicaron reglas como :

cacca = caca

cocco = coco

huachua = huahua

huechue = huehue

huichui = huihui

macma = mama

micmi = mimi

etc.

En los demás casos, la <c> que transcribe el saltillo no se diferencia formalmente de la  <c> que transcribe el fonema /k/. Así pues se tuvieron que aplicar las reglas de correspondencia raíz por raíz.  De este modo, <tazocta> se normalizó en <tazota>, <pacti> en <pati>... Es de notar que la transcripción por <c> del saltillo produce una secuencia especialmente ambigua, <chu>, es decir  saltillo+[w], que encontramos por ejemplo en la raíz  AHUIA ‘oler’ :

Olor. Achuializti : <achuializti> normalizado en ahuializtli

Canela, especie conocida. Achuiac zopelic chilhui quahuit : <achuiac> normalizado en ahuiac

Olorosa cosa. Achuiac : <achuiac> normalizado en ahuiac

 

El sonido [w], al final de la sílaba (que provenga de /w/ o de /kw/) se realiza en náhuatl como una labial aspirada, que se transcribe por <uh> en la ortografía clásica. Cortés et Zedeño lo transcribe, igual que un saltillo, por  <c>. La normalización efectuada se nota, por ejemplo, en :

chicqui = chiuhqui

cuacnexti = cuauhnexti = cuauhnextli

iocqui = iucqui = iuhqui

mactia = mauhtia

melacca = melauhca

Corrección de errores tipográficos

La edición del Vocabulario se hizo en Puebla y, según toda probabilidad, en ausencia del autor al que no se le pidió lectura de las pruebas: los errores tipográficos son sumamente numerosos.

Las correcciones se tuvieron que hacer de forma manual, por ejemplo:

<itlatoa> = <itlacoa>

<pacuiloli> = <tacuiloli> (tlacuilolli)

<ixtac> = <ixcat> (ichcatl)

Intervención lexicográfica

Tratamiento de las palabras

En el original,  numerosas palabras no vienen separadas por espacios en blanco. Las separaciones se restablecieron manualmente en el original, entre corchetes, cuando la forma aislada venía autentificada sea en el cuerpo del diccionario, sea en los demás diccionarios del GDN. Por ejemplo :

Renovar. chihuaiancuic.

se transformó en:

Renovar. chihua[ ]iancuic.

Tratamiento de los prefijos verbales

Molina origina una tradición lexicográfica que recobraran la mayor parte de los diccionarios y que conservó el GDN: se da el verbo en entrada principal y lo siguen sus prefijos sujeto y objeto. Cortés y Zedeño, ya lo vimos, no se inspira en Molina; presenta los verbos en tercera persona (prefijo sujeto en forma Ø) y los prefijos objeto (definido, indefinidos, reflexivo) unidos al verbo. Pero no lo hace de manera sistemática ya que

·     los dobletes sinonímicos muchas veces evidencian las dos formas, por ejemplo:

Alcanzar. Aczia, vel caczia

Cumplir. Axiltia, caxiltia

·     El verbo también puede aparecer en diferentes lugares en el cuerpo del diccionario sea con la forma prefijada, sea sin ella. Así el verbo elnamiquia se da:

- cuatro veces sin prefijo

Venir a la memoria. Elnamiquia.

Pensar. elnamiquia.

Recordar. elnamiquia.

Reparar, o pensar. elnamiquia.

- tres veces con el prefijo objeto definido

Venir â la memoria. quelnamiquia.

Pensar. Quelnamiquia.

Recordar. Quelnamiquia.

- una vez en forma reflexiva

Acordarse. Moelnamiquia.

En la forma normalizada del GDN, se aíslan los prefijos de los verbos, por ejemplo:

forma normalizada

prefijos

paleografía

traducción

ilnamiqui

 

Elnamiquia

Venir â la memoria

ilnamiqui

qu

quelnamiquia

Venir â la memoria

ilnamiqui

qu

Quelnamiquia

Pensar

ilnamiqui

 

elnamiquia

Recordar

ilnamiqui

 

elnamiquia

Reparar, o pensar

ilnamiqui

mo

Moelnamiquia

Acordarse

 

Tratamiento de los rasgos dialectales

El GDN pretende reunir varios diccionarios no sólo de la variante clásica del náhuatl sino también de diferentes variantes regionales y de épocas variadas. No es factible normalizar la variación dialectal a nivel morfológico, salvo caso especial. Sin embargo, puede ser interesante, a nivel fonológico, efectuar transformaciones automáticas que faciliten la correspondencia.

tratamiento de variantes fonológicas

3.  Tenemos las variaciones siguientes:

 

Cortés y Zedeño

dialectos del Centro

 

/tl/

/t/

/t/

 

/tz/

/z/

/z/

 

/ch/

/x/

/x/

 

Borramos este rasgo dialectal en la forma normalizada del GDN, mientras conservamos la forma original en la columna Paleografía, por ejemplo :

queza = quetza

El tratamiento de la variante se realizó a veces en un segundo tiempo, tras la normalización ortográfica, por ejemplo:

ixtic = iztic = itztic.

2 En la variante el fonema /e/ está sometido de manera opcional a un cierre en [i]. Así encontramos (subrayo yo) :

Taquali de teotac. Cena, comida â la tarde

Iei tiotac. Tres tardes.

En los casos de este tipo, <i> se transformó en <e> en la forma normalizada, para permitir la correspondencia:

tiotac = teotac (= teotlac)

Normalización a nivel morfológico

·     la correspondencia ia vs. i

Uno de los rasgos morfológicos notables del dialecto es la terminación ia de numerosos verbos que terminan en i[3] en las demás variantes del náhuatl. Para permitir la correspondencia entre estas formas y las de otras variantes (sean los dialectos del Centro o sea la mayor parte de los dialectos periféricos), se decidió hacer corresponder los verbos en ia con los verbos en i, por ejemplo :

miquia se normalizó en miqui

necia se normalizó en neci

necnemia se normalizó en nenemi

·     los sustantivos en forma absoluta

Los diccionarios de náhuatl presentan los sustantivos en su forma absoluta, es decir terminada por el prefijo /tl/ ~ /tli/ ~ /li/. Ahora bien, el uso (especialmente, los textos del Codex de Florencia) muestra que este sufijo no es de presencia tan obligatoria como lo pretenden las gramáticas. Hemos decidido no restablecer el sufijo absoluto en la forma normalizada. Así en lo que se refiere al diccionario de Cortés y Zedeño, los sustantivos terminados en /-iz/ no se han tratado de manera a corresponder automáticamente con las entradas del diccionario de la lengua clásica en los que la misma palabra aparece terminada en /–iztli/. De este modo, el sustantivo tlachializ presente en la entrada <Amo[ ]tachializ. Ceguedad> no viene normalizado en *tlachializtli aun cuando se manifieste en otra parte del diccionario con la forma absoluta en la entrada <Tachializti. Vista>.

·     los sustantivos de forma posesiva

Ocurre que el sustantivo se de bajo forma posesiva. En este caso se restablece la forma absoluta, cuando la validan otros diccionarios (aun cuando ciertas palabras nunca aparezcan en la forma absoluta sino en los diccionarios). Así:

ipattiuh= patiuhtli

itocauh = tocaitl

Referencias bibliográficas

CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino (1765), Arte, Vocabulario y Confessionario en el Idioma Mexicano como se usa en el Obispado de Guadalaxara, Puebla de los Angeles, Imprenta del Colegio Real de San Ignacio.

CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino (1967), Arte, Vocabulario y Confessionario en el Idioma Mexicano como se usa en el Obispado de Guadalaxara, Puebla de los Angeles, Imprenta del Colegio Real de San Ignacio, 1765, edición facsímile hecha en Guadalajara, Jalisco, Edmundo Aviña Levy, editor.

CORTÉS Y ZEDEÑO, Jerónimo Thomas de Aquino (1998), Arte, Vocabulario y Confessionario en el Idioma Mexicano como se usa en el Obispado de Guadalaxara, Clásicos Tavera, Serie IX Fuentes Lingüísticas Indígenas, vol. 8, compilador Ascensión Hernández de León-Portilla, Madrid, Fundación Histórica Tavera, Biblioteca Nacional de España.

GUERRA, fray Juan (1692), Arte de la lengua mexicana según la acostumbran hablar los indios en todo el Obispado de Guadalaxara, parte de Guadiana y de Mechoacan, en México, por la Viuda de Francisco Rodriguez Lupercio.

GUERRA, fray Juan (1900), Arte de la lengua mexicana que fue usual entre los indios del Obispado de Guadalajara y parte de Durango y Michoacán escrito en 1692 por fray Juan Guerra, prólogo de Alberto Santoscoy, Guadalajara, Ancira y Hno.

MOLINA, fray Alfonso de (1970), Vocabulario en Lengua Castellana y Mexicana y Mexicana y Castellana, estudio preliminar de M. León-Portilla, edición facsímile de la de 1571, México, Editorial Porrúa.

Obras clásicas sobre la lengua náhuatl. Ascensión Hernández de León-Portilla (comp.). Madrid, España: Fundación Histórica Tavera, DIGIBIS, Mapfre Mutualidad, 1998. Colección Clásicos Tavera. Serie IX, Fuentes lingüísticas indígenas; vol. 8

THOUVENOT, Marc (2005), MOLINA 1, in GDN, www.sup-infor.com

Valiñas, Leopoldo (1979) El náhuatl en Jalisco, Colima y Michoacán, Anales de Antropología, México, UNAM.

WIMMER, Alexis (2006), Dictionnaire de la langue nahuatl classique, in GDN, www.sup-infor.com

yáñez rosales, Rosa Herminia (2004), El Vocabulario de Gerónimo Cortéz y  Zedeño: entre Antonio de Nebrija y Alonso de Molina, De historiografía lingüística e historia de las lenguas, I. Guzmán Betancourt, P. Máynez, A. H. de León-Portilla, coordinadores, México, Siglo XXI.

 

 



[1] On y a accès par la commande Début de mot.

[2] Ces verbes ont souvent un correspondant semi-causatif en a ou en ia.

[3] A menudo estos verbos tienen un correspondiente semi-causativo en a o en ia