GARCIA
Traduction
d'un manuscrit en otomi et espagnol, faite par Diego García de Mendosa
Motecsuma
Version de David Charles Wright
Deuxième édition, 2000
Collection
MESOAMERICA ISBN
2-908782-37-5
Editions
SUP-INFOR, 28 rue Racine, 75006, PARIS
Localisation
: Archivo General de la Nación de México, grupo documental Tierras, volumen
1783, expediente 1, fojas 26 recto-32 recto.
Paléographie
: David Charles Wright (Universidad del Valle de México, Plantel San Miguel de
Allende).
Mise
en forme pour l'édition informatique : Marc Thouvenot et David Charles Wright.
Publiée
avec une étude introductive, notes et indexes dans : David Wright,
Conquistadores otomíes en la Guerra Chichimeca, Querétaro, Secretaría de
Cultura y Bienestar Social, Gobierno del Estado de Querétaro, 1988.
Dans
la présente version pour Internet des erreurs importantes, présentes dans le
livre cité de 1988 et dans la première édition de SUP-INFOR, de 1995, publiée
en disquettes, ont été corrigées.
Manuscrit
signé par l'auteur et daté du 28 Juillet 1703.
Le
manuscrit comporte sept feuilles, dont six sont écrites des deux cotés et la
dernière seulement sur son recto. Il est de papier européen timbré mesurant
approximativement 31 par 21 cm. Description du timbre : en haut, un bouclier,
difficile à interpréter, dans un cadre quadrifolié ; au centre les mot
"AÑOS DE 1702.1703 PHELIPE.V.D.C.", une couronne et la lettre
"M" ; à l'intérieur du plus petit cercle, un lion rampant avec la
lettre "S" en face et le numéro "4" derrière.
Ce
document, écrit en espagnol par Diego García de Mendosa Motecsuma, est une
traduction et une "copie" libre du manuscrit bilingue, otomi /
espagnol, écrit entre 1650 et 1696 par Francisco Martín de la Puente, qui est
conservé au même endroit (Archivo General de la Nación, grupo documental
Tierras, vol. 1783, exp. 1, fojas 16 r.-24 r.).
Je
recommande l'usage de cette "copie" comme auxiliaire pour la
traduction du document de Francisco Martín. Cependant, j'ai détecté quelques
différences importantes entre le document original de Francisco Martín et la
"copie" de Diego García. Il ne s'agit pas d'une traduction exacte,
sinon d'une version espagnole élaborée avec un considérable degré de liberté.
Pour faciliter la comparaison des deux documents on trouvera la table suivante où
sont indiqués les numéros des folios du premier manuscrit qui correspondent à
chaque folio du second.
"Copie"
de García
Manuscrit de Martín
f.
26 r.
f. 16 r.
f.
26 v.
f. 16 r. y v.
f. 27 r.
ff. 16 v.-17 r.
f. 27 v.
f. 17 r.
f. 28 r.
f. 17 r. y v.
f. 28 v.
ff. 17 v.-18 r.
f.
29 r.
f. 18 r. y v.
f. 29 v.
ff. 18 v.-19 v.
f. 30 r.
ff. 20 r.-21 v.
f. 30 v.
f. 22 r. y v.
f. 31 r.
ff. 22 v.-23 v.
f. 31 v.
f. 23 v.
f. 32 r.
ff. 23 v.-24 r.
NORMES
SUIVIES POUR LA TRANSCRIPTION PALEOGRAPHIQUE
Pour
l'élaboration de la présente paléographie de ce document, les conventions,
utilisées dans d'autres publications de SUP-INFOR, ont été suivies. A la différence
de la première édition pour TEMOA, dans celle-ci on a respecté la division en
ligne du document original, pour ainsi faciliter la comparaison de la paléographie
avec le manuscrit original.
Pour
les transcriptions des passages en langue otomi, on utilise un alphabet étendu
pour représenter les phonèmes otomis inexistants en espagnol. Cette tache se
complique encore plus parce que l'auteur du manuscrit a utilisé un signe
semblable a un " e " minuscule avec une queue pour une voyelle
distincte de celle qui habituellement se représente avec ce signe dans les
manuscrits otomis du XVII. Pour déterminer la valeur phonétique de chaque
signe alphabétique on a réalisé un tableau avec tous les phonèmes otomis
inexistants en espagnol et on a effectué des comparaisons lexicales entre
divers manuscrits et sources imprimées en langue otomi, du XVI au XX siècle.
Dans
la présente édition on utilise les signes alphabétique employés actuellement
par le Ministère d'Education Publique dans les textes officiels en langue otomi
: le signe /o/ représente une voyelle orale, centrale, à moitié fermée,
prononcée entre le /e/ et le /o/ espagnols ; le signe /u/ représente une
voyelle orale, centrale, fermée, prononcée entre le /i/ et le /u/ espagnols ;
le signe /ä/ représente une voyelle nasale d’avant ouverte, semblable au /a/
espagnol, mais nasalisée.
J'avertis
le lecteur que mes connaissances de la langue otomi du XVIIème siècle sont
limitées. Pour cette raison il peut y avoir des erreurs dans la paléographie
des parties écrites en otomi, tout spécialement dans les séparations et
unions de mots.
CONVENTIONS
UTILISEES POUR LA MISE EN FORME DE L'EDITION INFORMATIQUE
_
indique
le début d'un folio recto
3/4
indique
le début d'un folio verso
[...]
mot
ou lettre(s) reconstitué(s)
(?)
marque
un doute sur la transcription paléographique du mot précédent
{...}
addition
dans la marge ou entre les lignes
{#}
paraphe
(en dessous d'une ligne)
{$}
timbre
officiel (décrit ci-dessus)
=...=
mot
souligné