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Le lexique de l’Arte de Olmos.

A.M. Pissavy et S. de Pury

 

Ce lexique est extrait de l’Arte para aprender la lengua mexicana de Andrés de Olmos, dans sa première édition, celle de Rémi Siméon parue sous le titre : Grammaire de la langue nahuatl ou mexicaine, et publiée en 1875 à Paris, à l’Imprimerie Nationale. L’édition de Siméon a été réalisée à partir de l’un des six manuscrits, dit Codex Colbert qui se trouve à la Bibliothèque Nationale de Paris, et annoté à partir du manuscrit dit Codex Maisonneuve, qui se trouve à la Bibliothèque du Congrès, à Washington.

 

Ce lexique contient six cent soixante mots. Leur sélection dans l’Arte a été faite par Sybille de Pury. Il s’agit d’un lexique, au sens propre, puisque n’ont été retenus que les mots qui comportent une racine lexicale et seulement ceux pour lesquels le franciscain a fourni une traduction. Nous n’avons donc pas introduit les particules dans le Lexique. N’ont pas non plus été retenus les verbes auxiliaires, qui appartiennent à la grammaire. De plus, nous n’avons pas reproduit les noms de nombres, les formes désignées par Olmos comme « adverbes » et les anthroponymes.

 

Les données morphologiques contenues dans la grammaire ont, par ailleurs, été réduites au minimum. Voici, à la suite, quelques exemples du type de sélection opérée (seule a été retenue pour le Lexique la forme ici en majuscules) :

o       tlanelle, dueño del mayz, vocativo tlanellee.

o       tlatoani, señor o hablador ; otlatoca, aquel avia hablado.

o       nitlachia, mirar ; futuro, nitlachiaz ; imperativo, manitlachia.

o       Sing. Nitlapia, yo guardo, titlapia, tlapia. Plur. Titlapiah, antlapiah, tlapiah.

 

Nous avons cependant introduit les données morphologiques dans les cas suivants :

o       pour les noms : nous avons reproduit la forme possessive quand elle était donnée par Olmos, dans la mesure où les règles morphologiques sont complexes et peuvent donner lieu à des doublets (le possessif suit alors directement la traduction du nom à la forme absolue). Nous avons aussi reproduit le pluriel quand il était donné par Olmos, dans la mesure où il n’est pas prédictible (il est introduit par la mention : Plural, à la suite du nom à la forme absolue et, le cas échéant, à la suite de la forme possessive).

o       pour les verbes : nous avons reproduit le parfait quand il était donné par Olmos, dans la mesure où il n’est pas prédictible.

 

Nous n’avons pas extrait le lexique des énoncés complexes comme ceux donnés en exemples à la suite :

o       yntla nictlaçotlani Dios, amo nivalazquia mictlan, si yo amara a Dios, no viniera o no oviera venido al infierno.

o       Qualli y, esto es bueno.

o       Oc achi ynic qualli, mejor (lit. este es mejor)

 

Ce critère de sélection n’a cependant pas été appliqué aux verbes, puisqu’en nahuatl tout verbe forme à lui seul un énoncé. Olmos, tout comme Molina, a marqué les verbes à la première personne du singulier. Les verbes ont été introduits dans le Lexique à l’identique, sans prendre en considération le fait que la traduction les traitait soit comme des infinitifs, soit comme des verbes déclinés :

o       nicochi, dormir.

o       nitlauana, emborracharme.

o       nitlaqua, yo como.

 

Lorsque, dans l’Arte, deux mots apparaissaient séparés par vel « ou » et suivis d’une seule traduction, ils ont été reproduits séparément afin de former deux entrées lexicales.

 

Nous avons reproduit en notes les annotations de Siméon relatives aux variantes entre le Codex Colbert et le Codex Maisonneuve.

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